
CHAPITRE TROIS
Les palmes scintillent dans la brise et mes volets sont grand ouverts.
L’air sent la chaleur.
Les fleurs éclatent, parfumées, grandes ouvertes, affirmant leur présence.
Mon plan ?
Me perdre sur des pavés brûlants et des escaliers étroits qui mènent à une cour cachée — l’entrée discrète de mon destin — où le vin frais et la peau salée sont de charmants compagnons.
J’avais beau rêver mes valises, ce sont les essentiels endurcis qu’il me fallait : ceux qui bravent la chaleur et semblent venus d’ailleurs.
Les fentes montent haut, les décolletés plongent.
Nue, presque nue — à vous de voir.